Une interview dans Ouest France, publié le lundi 12 novembre 2018

https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/vannes-retour-en-terre-connue-pour-frederick-rapilly-6064804?fbclid=IwAR0aRvAF2SfeVAXQT5kAAzal_jX8D0lQ_G-ex40IEQd-AjaKTtz6PkaxJcM





Le journaliste et romancier vient de sortir Dragon noir, son troisième polar, qui pourrait être bientôt adapté pour Netflix. Le Vannetais d’origine sera en dédicace chez Cheminant, ce samedi 17 novembre 2018.
Originaire de Vannes, Frédérick Rapilly sera en dédicace, samedi 17 novembre 2018, à la librairie Cheminant, à Vannes. Il vient de sortir le polar Dragon noir.
Samedi, vous reviendrez à Vannes pour dédicacer votre nouveau polar. C’est un retour aux sources…

Je suis effectivement né à
 Vannes. J’y ai étudié jusqu’à mes 18 ans, au collège Jules-Simon d’abord, avant de rejoindre, dans les années 80, le lycée Saint-François-Xavier. Ça n’était pas encore totalement mixte. Avec les copains, on faisait le mur pour aller voir les filles au pub Le Yankee rue Porte-Poterne. On allait aussi jouer au flipper sur le port. Sans oublier les mémorables courses de mobylettes…

Vous y conservez encore des attaches ?
J’ai encore tout mon clan qui vit entre le pays de Vannes et le pays d’Auray : ma mère, ma grand-mère… J’ai une maison sur les bords du golfe du Morbihan où je reviens de temps en temps. Je reste très attaché à la Bretagne. Je ne suis pas trop bretonnant.
Mais ça ne m’a pas empêché de remporter le Grand prix du livre catégorie Produit en Bretagne, pour mon premier roman Le Chant des âmes au salon du livre de Vannes. Lors de la remise des prix, tout le monde parlait breton… sauf moi !
À quand remonte le « déclic » pour l’écriture ?
À l’époque du lycée. Dans le cadre du système des équipes de Saint-François-Xavier, comme j’étais plutôt bon en français, on m’avait demandé d’animer le journal de l’établissement. Ça s’appelait La Boîte de Pandore . J’avais une prof de français, madame Hermès, qui m’avait dit : «  Tu écris bien, mais tu ne seras jamais écrivain. En revanche, tu pourras peut-être devenir journaliste. »
Sans le savoir, elle venait de semer une graine qui a depuis germé. Je ne connaissais pas encore ce métier. Mais c’est sans doute à ce moment-là qu’est née ma vocation. Ensuite, j’ai commencé dans le métier à Ouest-France à Ploërmel, Auray et Vannes avant de partir à Paris et d’écrire pour de nombreux titres comme Paris Match , le JDD… Actuellement, je suis grand reporter à Télé 7 Jours .
Votre nouveau polar Dragon noir bénéficie d’un bel accueil…
Il commence à bien se vendre. Les critiques sont plutôt bonnes. J’ai croisé Maxime Chattam (l’auteur du polar Le Signal ) qui est en train de le lire. Ça fait toujours plaisir d’être lu par le numéro un des ventes ! J’ai voulu surprendre les lecteurs en le plongeant dans le milieu des escort-girls. Il pourrait faire l’objet d’une adaptation pour la plateforme de vidéos à la demande Netflix. C’est en projet.
C’est un ouvrage très documenté. Comment avez-vous procédé ?
J’ai mis six ans à l’écrire. J’ai réalisé un vrai boulot d’enquête journalistique en rencontrant des escort-girls. J’ai parallèlement travaillé avec des policiers (qui m’ont présenté des mafieux russes) et des marins car une partie du roman se déroule en mer. Je voulais que ça soit très crédible mais pas fastidieux à lire. Je viens d’avoir les premiers retours des policiers qui m’ont fait savoir que ce roman collait parfaitement à la réalité. Les escort-girls, elles, ne m’ont pas rappelé…
Entre deux polars, il y a eu une biographie non-autorisée du DJ David Guetta… Un retour à vos premières amours pour la musique électro ?
Quand j’étais lycéen, j’ai fait pas mal d’allers-retours entre la Bretagne et Londres pour apprendre l’anglais. Je ramenais à chaque fois des disques de house. À la fin des années 80 et au début des années 90, j’étais disc-jockey, j’organisais des soirées avec 200 personnes qui ne s’appelaient pas encore des rave-parties, au milieu des menhirs de Carnac mais dans une propriété privée.
Jusqu’au jour où ma grand-mère a appelé les gendarmes pour y mettre fin. On faisait la fête à la bretonne, mais il n’y avait pas de drogue. Je ne me rendais pas compte que c’était les prémices des rave-parties en France.
Le DJ a-t-il apprécié votre livre ?
J’ai enquêté dans son entourage pendant un an et demi. Il m’a ignoré pendant toute cette période refusant de me rencontrer jusqu’au moment où la sortie du livre a été annoncée. Son avocat a demandé à le relire, j’ai refusé. Il m’a menacé d’un procès qu’il n’a jamais fait.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, quelques mois après, des documentaires ont été tournés sur lui, il n’a pas donné suite aux demandes d’interviews renvoyant les journalistes à mon bouquin. Ce dernier n’a pas été un succès. À croire que ses fans ne savent pas lire…
Samedi 17 novembre, de 15 h à 18 h, Frédérick Rapilly dédicacera son dernier polar Dragon noir , à la libraire Cheminant, rue Joseph-Le Brix, à Vannes.

Chroniques #DragonNoir sur le site Babelio


https://www.babelio.com/livres/Rapilly-Dragon-noir/1081952



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