Frédérick Rapilly / Interview parue dans Le Télégramme

(Interview parue dans Le Télégramme en novembre 2011)


À quel point le célèbre «LeParfum» de Patrick Süskind vous a-t-il inspiré? 
Je l'ai lu quand j'avais 20 ans. C'est un livre qui m'a beaucoup marqué. Je l'avais effectivement en tête pendant que j'écrivais ce premier roman. Mais j'avais aussi une deuxième référence: «Blow out» de Brian De Palma. 

Comme votre héros, Marc Torkan, vous êtes journaliste. Et vous avez, vous aussi, évolué dans le milieu de la musique et voyagé en Asie... 
Je voulais un côté réaliste à l'enquête. Or je connais mieux le métier de journaliste que les procédures policières! C'est comme ça que mon héros s'est retrouvé dans la peau d'un reporter. J'ai aussi découvert en écrivant ce roman que je pouvais prolonger ma vie de journaliste. J'ai beaucoup voyagé, mais il y avait des choses, des à-côtés, que je ne pouvais pas écrire dans mes articles et que j'ai utilisés dans «Le chant des âmes». Mais je n'ai jamais tué personne! 

Dans votre vie aussi la musique est importante?
J'ai une oreille qui n'entend pas et l'autre qui entend des fréquences particulièrement larges. Du coup, étant jeune, j'étais interdit de concerts... Alors j'ai fait partie de groupes de rock! Je suis un virtuose du pot de yaourt. Plus sérieusement, nous étions une équipe à organiser les premières raves parties en Bretagne dans les années 1980. Et aujourd'hui encore, les moments forts de ma vie restent associés à des morceaux de musique. 

La fin de ce thriller, autour d'un tueur en série très particulier, laisse la porte ouverte à une suite. Allez-vous récidiver? 
J'ai hésité car je ne voulais pas être trop proche de la trilogie «Millenium» de Stieg Larsson. Mais «Le chant des âmes» va sortir l'an prochain en poche et sera sans doute traduit. Alors je me suis lancé dans l'écriture d'un deuxième volet qui doit paraître en septembre2012. Ce premier polar m'a donné envie de continuer. J'aimerais beaucoup écrire un livre plus directement sur Vannes. Mais je prends mon temps. Devenir écrivain, ça s'apprend.


http://www.letelegramme.com/recherche/archive.php?id_article=20111112-1001497026

Le prix du Goéland Masqué 2012 pour "Le Jaguar sur le toit" de François Arango

Bravo à François Arango ("Le Jaguar sur le toit") pour le prix Goéland Masqué 2012.

http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/ouest-cornouaille/leguilvinec/penmarch/goeland-masque-le-prix-litteraire-attribue-a-f-arango-06-05-2012-1692988.php