La couverture définitive de Mark Hollis ou l'art de l'effacement



La couverture définitive de Mark Hollis (The Reaction, Talk Talk, Unkle, Anja Garbarek...)  ou l'art de l'effacement. Photo de Frank Bauer...

Vous la trouvez comment ? Commentaires ci-dessous...
 

Lancement de l'opération de crowfunding pour la sortie programmée de Mark Hollis, l'art de l'effacement en février 2021


 

Je vous présente mon prochain livre, après The Cure In Between Years chez Casa Editions, je publierai en février 2021, Mark Hollis ou l'art de l'effacement aux Edition du Boulon, un texte très personnel s'appuyant notamment sur des interviews réalisés avec des membres de Talk Talk (Paul Webb, Simon Brenner, Tim Friese-Green...) et des témoins, simples fans, journalistes, écrivains, musiciens, ayant côtoyé ou accompagné le groupe et Mark Hollis pendant son passage sur Terre. Et aussi des souvenirs. Mais un texte qui revient aussi sur la trajectoire ce ce groupe singulier, longtemps détesté ou maltraité dans son propre pays, mais dont la musique continue encore aujourd'hui d'émerveiller tant de gens.



Talk Talk restera une énigme, dans l’histoire de la musique pop anglaise. Le groupe mené par Mark Hollis démarre sur les chapeaux de roues, dès 1982, avec des singles qui grimpent très hauts dans les charts européens (le mythique Such a Shame, avec ses cris d’éléphants en introduction, ou bien le ryhtmique Life’s What you Make It)... sauf en Angleterre. Leur maison de disque de l’époque les voit comme les nouveaux Duran Duran, et les pousse à produire ces pop songs synthétiques qui correspondent à l’ère du temps.
Mais, c’est vers StockhausenArvo Part ou Ligeti que Mark Hollis reconnaît ses maîtres.
D’albums en albums, Talk Talk tourne le dos aux clowneries de l’industrie musicale, pour tenter d’approcher la musique parfaite et recherche le dépouillement musical, jusqu’à la dernière appararition de Mark Hollis dans un album éponyme, paru en 1998.
Depuis : le silence.
25 février 2019, on apprend sur le compte de twitter de Matt Johnson, du groupe The The, que Mark Hollis est décédé d’une «maladie courte», à 64 ans.
Frédérick Rapilly se plonge dans l’histoire de ce groupe hors norme, prétexte pour une ballade dans les années 80 de la pop-music anglaise.
Nous découvrirons aussi le legs laissé par Mark Hollis, qui a fortement influencé des groupes comme RadioheadArcade Fire, le compositeur Max Richter ou bien Alain Bashung (surtout pour son album Chatterton).


Sur Ulule...

https://fr.ulule.com/mark-hollis-talk-talk/?utm_campaign=presale_117624&utm_source=shared-from-Ulule-project-page-on-Facebook&fbclid=IwAR0XujxLGgSdUDWfOd8nSYWxfk2sTjobw_NDVPoNRChue58cWHxQkqQ4_8E


Le BLOG de FREDERICK RAPILLY: En attendant un prochain thriller, publication en ...

Le BLOG de FREDERICK RAPILLY: En attendant un prochain thriller, publication en ...:     Les fans de Dragon Noir, du Chant des Âmes et du Chant du Diable ne seront pas surpris... Il y a toujours eu de la musique, beaucoup de ...

En attendant un prochain thriller, publication en librairie(s) de mon nouveau livre : The Cure - In Between Years (16 octobre 2020)

 

The Cure In Between Years


 Les fans de Dragon Noir, du Chant des Âmes et du Chant du Diable ne seront pas surpris... Il y a toujours eu de la musique, beaucoup de musique dans mes thrillers. Je fais donc un pas de côté ou plutôt j'explore un nouveau champ des possibles (chant des possibles ? ;-) avec la publication le vendredi 16 octobre d'un nouveau livre. Pas un roman. Mais un beau livre chez Casa Editions / Rock & Folk où je décrypte en 200 000 signes la discographie et l'histoire de The Cure... 

En voici l'intro...

THE CURE - IN BETWEEN YEARS - publication et sortie le 16 octobre


J’avais 16 ans la première fois que j’ai vu The Cure sur une scène. Je m’en souviens parfaitement. C’était un samedi, le 14 décembre 1985, au Parc des Expositions de la Beaujoire à Nantes, en Bretagne. En sortant de la salle, je croyais qu’il pleuvait. En fait, c’était l’eau condensée de nos émois qui nous retombait sur les visages. C’était mon premier concert. Et j’avais les oreilles grandes ouvertes, et les yeux qui furetaient pour tenter de tout photographier, tout retenir, avant de raconter le lundi suivant au lycée ce que j’avais vu et entendu. L’Internet n’existait pas. La presse rock était anémique en France, à part les magazines Rock&Folket Best qui commençaient à publier en couvertures des portraits de Robert Smith et ses acolytes. Je me souviens qu’en première partie, il y avait ce groupe anglais d’electro pop nommé Hard Corps avec une chanteuse française assez fascinante. Et puis, The Cure était arrivé sur scène. Précédé par l’inquiétant morceau « Relax » de The Glove, l’un des side-projects de Robert Smith. Un titre que je m’étais juré de dénicher dans les mois à venir. Puis le groupe avait démarré avec « The Baby Screams » avant d’enchaîner généreusement avec une vingtaine de titres dont celui que je guettais par-dessus tout : « A Forest ». Ma madeleine de Proust. Le morceau que je mimais seul dans ma chambre sur ma basse imaginaire. Après trois rappels, The Cure avait ni par une reprise de « Do You Wanna Touch Me », un titre de Gary Glitter. Et dans la salle, le public reprenait en chœur « Oh Yeah, Oh Yeah, Oh Yeah ! » J’ai mis des années à dénicher l’album Blue Sunshine de The Glove, et quelques mois pour mettre la main sur une copie audible de Carnage Visors. Et la recopier moi-même, y ajoutant encore un peu de souffle. J’ai créé dans ma tête au moins trois groupes inspirés de The Cure avec des noms aussi vendeurs que Sadness is Beauty, Boris Vian Red Grass ou encore East of Eden. Aucun n’a laissé de traces discographiques. J’ai interviewé beaucoup de musiciens, souvent plusieurs fois (U2, Depeche Mode, Simple Minds, Moby, The Pixies, The Yound Gods...) mais je n’ai rencontré Robert Smith qu’une seule fois, à Paris, à l’époque de Blood Flowers, en 2000. Ce n’est pas le disque de The Cure le plus mémorable mais en le réécoutant encore et encore, comme les douze autres albums studio du groupe, j’y ai retrouvé ce que j’y cherchais dans ma chambre d’adolescent quand Robert Smith me soufflait à l’oreille ces contes obscurs et fascinants. Un sens du merveilleux. Une noirceur qui donne du sel à la vie. Si vous ne la connaissez pas encore, prêtez l’oreille à Blood Flowers, ultime chanson de ce disque éponyme. Il y est question d’un rêve qui jamais ne s’achève, d’un sentiment qui ne jamais ne disparaît, de fleurs qui jamais ne se fanent, d’une vague qui jamais n’éclate... Et vice-versa. D’un soleil qui toujours brille, de merveille qui toujours disparaît, d’un rêve qui toujours s’achève. La vie. La mort. Le début. La fin. Comme The Cure qui, sans cesse, se réinvente depuis des décennies.

En attendant la sortie (espérée) en 2021 d’un 14e album studio de The Cure, maintes et maintes fois repoussé - le premier depuis 2008 et 4:13 Dream, cet ouvrage vous propose de revisiter leur discographie et leur histoire.
Frédérick Rapilly, août 2020

Les derniers commentaires à propos de Dragon Noir sur Babelio...

 

Sur le site Polars Pourpres



https://polars.pourpres.net/personne-2064-bibliographie

Coup de projecteur des éditions Critic du 1er au 31 mai

... Un peu de promo. Les éditions Critic proposent 6 livres en version numérique à - 50 % dont Dragon Noir... Mais si vous l'avez déjà lu, allez jeter un coup d'oeil sur mes 5 camarades.



Le Chant des Âmes dans les mains de Tristan Casara, plus connu sous le nom de The Avener.



The Avener avec Le Chant des Âmes : l'a-t-il lu ? Le lira-t-il ?


Le chat Nusa : "Bon, tu te remets à écrire ?"

En attendant la suite...

Le Chant des Âmes, Le Chant du Diable, Dragon Noir... 

Une jolie chronique sur mon petit essai autour de Blue Monday de New Order sur le site Sun Burns Out

  Texte de Sun Burns Out à retrouver en cliquant ici Auteur pour   Le Boulon   d’une remarquable   première biographie consacrée à  Mark Hol...